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I
Ce n'est pas Sarasvati... mais une jeune femme anonyme parmi des hampes fleuries
– Dynastie Moghole, XVIIème siècle – © Smithsonian Institution

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Sarasvati Rahasya Upanishad

Upanishad de la Doctrine secrète de Sarasvati

 

          Cent-sixième Upanishad du canon Muktika, appartenant au Krishna Yajur Véda et classée comme Upanishad de Shakti.

          Le sage Ashvalayana donne un enseignement à d'autres sages, qui inclut les dix mantras de Sarasvati et les méthodes de culte adéquates. Puis une seconde partie, toujours en strophes, approfondit la doctrine en présentant l'aspect ésotérique de Sarasvati, qui est alors la Shakti de Brahman, et non plus de Brahma; c'est Sarasvati elle-même qui prend la parole, depuis le verset 46 jusqu'à la fin. Cette Upanishad constitue essentiellement un apport philosophique aux doctrines du Shaktisme, démontrant le rôle fondateur de la Parole (Sarasvati, Vak, etc.) dans la Création : c'est le pouvoir de Sarasvati qui se métamorphose en Maya et Prakriti, lesquelles suscitent les conditions propices à la manifestation des trois mondes. Les deux pouvoirs de Maya, projection et occultation, sont clairement expliqués (et cette Upanishad semble la seule à aborder ce thème). Sarasvati est bien Adi Shakti, la Puissance divine primordiale, qui recèle le mystère de Tat, Cela, l'Absolu dont rien ne peut être dit.

 

Om ! Puisse-t-Il nous protéger tous deux !
Puisse-t-Il nous nourrir tous deux !
Puissions-nous travailler conjointement avec une grande énergie,
Que notre étude soit vigoureuse et porte fruit;
Que nous ne nous disputions pas, et que nous ne haïssions personne.

Om ! Que la Paix soit en moi !
Que la Paix gagne mon environnement !
Que la Paix soit en les forces qui agissent sur moi !

 

           . . .

           36. Cygne femelle au milieu du bosquet
           Des visages manifestés par le dieu à quatre têtes (Brahma),
           Puisse Sarasvati, vêtue de pure blancheur,
           Se promener à tout jamais dans mon esprit !

           37. Je me prosterne devant Toi, ô Sarada !
           Résidant dans une ville du Cachemire,
           Je t'adresse la requête de me donner à tout jamais
           Le don précieux de la connaissance droite !

           38. À tes mains, le rosaire, l'aiguillon,
           Le lasso et le manuscrit (des Védas),
           À ton cou, le collier de perles,
           Demeure à jamais dans les paroles que je prononce !

           39. Ton cou est tel une conque,
           Tes lèvres sont d'un rouge éclatant,
           Tu es parée de tous les ornements, déesse !
           Ô Grande Sarasvati, élis domicile à la pointe de ma langue !

           . . .

           67. Tous les modes d'action disparaissent au loin
           Lorsqu'est perçu l'Atman suprême.

           68. Une âme finie*, un Dieu suprême...
           Ces notions Me** sont imputables.
           Elle ne sont pas réelles – et qui connaît cela,
           Est libéré, en vérité.
           Il n'y a aucun doute à ce propos. »

* finie, par opposition à infinie.
** C'est toujours Sarasvati qui parle.

          . . . (Upanishad de 8 pages).

 

 

                                                                                                                                                                                                
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