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La Grande Upanishad

 

          Soixante-et-unième Upanishad du canon Muktika, appartenant au Sama Véda et classée comme Upanishad générale.

          Traduite pour la première fois en français, cette « Grande Upanishad » associe harmonieusement divers genres littéraires pour exprimer une synthèse de l'enseignement sous forme d'aphorismes, parfois percutants. S'il est vrai que son syncrétisme laisse planer des doutes sur son authenticité aux yeux de certains (des extraits cités par Shankara, par exemple, sont introuvables dans le texte qui a survécu jusqu'à nos jours), on s'accorde en général à penser qu'elle est authentique, bien qu'actuellement incomplète. Vue sa longueur, l'auteur de l'Upanishad pour une fois s'est permis d'approfondir dans une mise en perspective très pratique : et ce sont des conseils applicables au quotidien qui tissent la majeure partie de cet enseignement...
          Mais au préalable, il commence au tout début du « dicible » : Au chapitre I, nous sommes dans le néant, où seule veille la conscience de Narayana, l'ancien dieu cosmique, qui commence à s'ennuyer... il lance – encore une fois – le chantier d'un univers en création.
          Au chapitre II, nous rencontrons Shuka, enfant prodige de la sagesse, qui réalisa la Vérité juste après sa naissance... bonne occasion de nous expliquer ce qu'est la réalisation, en quoi consiste la conscience de l'Être suprême à laquelle elle nous ouvre; occasion également d'aborder les deux types de libération : de son vivant et post mortem. Néanmoins, Shuka-à-la-pure-Connaissance reste modeste et respecte les usages de son temps : il sollicite donc les enseignements de son père, puis du roi-philosophe, Janaka, proverbialement célèbre. Pour ce jeune élève déjà pleinement éveillé et qui veut néanmoins aller plus loin, Janaka approfondit l'enseignement : comment continue-t-on à vivre dans le monde lorsque l'on est un « libéré-vivant » ? comment faire face et maîtriser les impressions mentales qui ne manquent pas de faire irruption même dans la plus profonde méditation? C'est ici, sur cette partie avancée du chemin spirituel, que l'auto-analyse et le recours au maître intérieur s'avèrent indispensables. Finalement, Shuka se dirige vers le mont Méru, le tabernacle des tabernacles, pour s'y plonger dans une méditation qui va durer quelques milliers d'années, dans une lente disparition de sa conscience individuelle...
          Au chapitre III, Nidagha, jeune adolescent surdoué qui vient d'accomplir un pèlerinage-marathon, va trouver le sage Ribhu et lui exprime ses angoisses spirituelles : cette complainte de Nidagha est une expression admirable de la nigredo alchimique, de l'œuvre au noir qui précède la « queue du paon », l'illumination arc-en-ciel.
          Au chapitre IV, réponse-enseignement de Ribhu à cette grande âme qu'est déjà Nidagha. Son enseignement, approfondi et éminemment pratique, qui va couvrir les trois derniers chapitres, vise à concilier l'ardente nostalgie de la source de perfection et le contact prolongé avec la vie dans les trois mondes... et il apparaît que la « Grande Upanishad » est en fait « l'Upanishad des Grandes Âmes, Mahatmas ». L'esprit illuminé, qui cumule connaissance intellectuelle et grâce divine, est néanmoins encore assujetti aux ruses de Maya-Prakriti, en raison de l'impureté fondamentale de la conscience. C'est celle-ci qu'il faut dès lors analyser et maîtriser au cas par cas.
          . . .

 

Om ! Que mes membres et mon discours, souffle, yeux, oreilles, vitalité
Ainsi que tous mes sens, se développent en force.
Toute existence est le Brahman des Upanishads.
Que jamais je ne renie Brahman, ni que Brahman me renie.
Qu'il n'y ait jamais aucun reniement:
Qu'il n'y ait jamais aucun reniement, en tout cas de ma part.
Puissent les vertus que proclament les Upanishads devenir miennes,
Moi qui suis dévoué à l'Atman; puissent ces vertus résider en moi.

Om ! Que la paix soit en moi !
Que la paix gagne mon environnement !
Que la paix soit en les forces qui agissent sur moi !

 

Adhyaya I - Chapitre I

             I.1-4. Nous allons exposer la Grande Upanishad. Narayana, le Seigneur du Non-manifesté, était le seul à exister. N'existaient alors ni Brahma, ni Shiva, ni les eaux, ni le feu ni le Soma. Aucun dieu n'existait, en dehors de Narayana. Il n'y avait ni ciel ni terre, les étoiles, le soleil et la lune ne se trouvaient nulle part. Cet Être cosmique, le Purusha, était solitaire et ne pouvait donc être heureux.
          L'esprit de cet Être cosmique entra en méditation, il en naquit le Yajnastoma, hymne considéré comme “la meilleure des offrandes”.

             I.5-6. De cet hymne, s'élevèrent quatorze Purushas (Brahma, Vishnu, Rudra, Ishana, SadaShiva et neuf progéniteurs, les Prajapatis, tel Daksha), et une vierge (Mula Prakriti, la Nature primordiale). Ces quatorze Purushas sont les dix organes (cinq organes de perception et cinq d'action), auxquels s'ajoutèrent Manas, le mental, en tant que onzième, Tejas, le feu de l'esprit, en tant que douzième, Ahamkara, le sens de l'ego, en tant que treizième, Prana, l'énergie vitale, en tant que quatorzième, qui est l'Atman, et Buddhi, la raison, en tant que quinzième organe. S'y ajoutent les cinq essences subtiles (tanmatras) et les cinq éléments matériels (mahabhutas). Ces vingt-cinq éléments firent un corps au Purusha. L'Être cosmique primordial (Adi Purusha) pénétra en ce corps (sous forme de l'Atman). L'année ne naquit pas de ces éléments, mais ce sont eux qui naquirent de l'année en tant que Temps de l'Être primordial.

          . . . (Upanishad de 34 pages).

 

 

                                                                                                                                                                                                
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